Gouvernance et environnement : études de cas mexicain et andin

Ecarts entre politique officielle et politique informelle

Éric Mollard : À partir d’une série de problèmes environnementaux au Mexique qui ont reçu des réponses insuffisantes, quand réponse il y a eu, Éric Mollard insiste sur l’importance du politique dans la gestion de ces enjeux. Dans chacun des exemples qu’il aborde, Éric Mollard remarque que les gouverneurs mexicains ont, d’une élection à l’autre, tendance à se radicaliser. D’une autre côté, les leaders de groupes institués (syndicats, agriculteurs…) ont eux aussi intérêts à se radicaliser. Ainsi, dans l’exemple du Chapala le gouverneur a essayé d’introduire un quota d’eau. Si un leader de groupe d’agriculteurs acceptait l’idée, alors un nouveau leader allait émerger et contester l’autorité du précédent leader. La solution logique à cette crise est celle de la paix sociale. Tous les acteurs ayant un intérêt à ne pas répondre directement alors que tout le monde reconnaît la véracité du problème environnemental. Le cœur du problème est l’absence de régulation, par les administrations par exemple, de ces processus de négociation se radicalisant chaque fois.

Liliana Diaz, du programme NCCR North-South, présente son travail de thèse en cours sur la place des ONG dans la gouvernance environnementale dans cinq pays de la région andine (Colombie, Bolivie, Équateur, Pérou et Venezuela). Son travail se base sur l’Advocacy Coalition Framework ACF formulé par Sabatier et Jenkins-Smith puis sur le CAG. Les systèmes sont proches même s’ils ne sont pas complètement jumeaux. L’apport essentiel du CAG, pour Liliana Diaz, est de permettre de dégager une typologie des ONG et des enjeux.

 


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