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Interview Interview

Entretien avec M.Fall, President de ROPPA

Date of the document : 25 novembre 2005

By Ting SHAO

Intretien avec M. Ndiogou Fall, président du ROPPA (Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles de l’Afrique de l’Ouest)

15h-15h35, 25 Nov.2005

Hôtel Alane, Paris

(F – M.Ndiogou Fall, T – Ting SHAO)

T : Tout d’abord, à propos de Hongkong, avez-vous un plan de mission ?

F : Oui, nous avons une position établit par ROPPA, qui fixe les pensées nous allons défendre pendant les négociations. Nous avons prévu les choses qui vont passer à Hongkong. La position de ROPPA va rencontrer les ambassadeurs et les conférences presse. On va travailler avec les chaînes de télévisions, nous avons une délégation officielle de nos gouvernement ce qui nous permet de l’influencer et conseiller nos négociateurs sur qu’est-ce qu’on peut défendre et comment faire.

T : Qu’est-ce que vous préparer pour Hongkong ?

F : Nous avons des papiers, des documents illustratifs dans le riz, le coton,etc. Nous avons des documents sur les pays de l’Afrique de l’Ouest, quel est état des lieux comment ils ont évolué. Et quelques d’études sur la libéralisation du commerce international à l’Afrique de l’Ouest, qu’est-ce que ça pose comme des difficultés.

T : Qu’est-ce qui sont vos objectives à Hongkong ?

F : On veux donner la possibilité aux pays africains et d’autres pays du tiers monde d’avoir le droit de protéger leurs économies. Parce que notre agriculture est très jeune, très sous développée, elle ne peut pas entrer le marché mondial avec compétences avec les grands acteurs. Nous n’avons pas la demande d’aller vendre sur les marchés des autres. Les pays développés utilisent la subvention pour se protéger ; pour nous, ce qui nous reste pour nous protéger sont deux choses : le tarif douanier et aussi la gestion de l’offre, la régulation. Une agriculture a un fonction principal, c’est de nourrir la population, dans ce contexte la, on ne peut pas produire les denrées suffisants pour les africains. Lorsque l’OMC établit les règles commerciales par tout dans le monde, les pays perdent d’une certaine souveraineté. Pour que notre pays devienne un pays nourrit notre population, il faut que nous ayons le droit de établir les politiques ou les programmes qui sont plus adaptées.

T : Quelles sont vos méthodes et vos techniques pour les achever ?

F : La technique qu’on a commencé depuis longtemps. On a fait un bon exam sur la situation de l’agriculture des pays de l’Afrique de l’ouest. Nous avons participés au comité des négociateurs de notre pays, à l’élaboration des politiques et des positions. Nous avons commencé à mettre des campagnes au niveau national. Nous allons à différents pays pour que la population soit informée de ce qui va faire à Hongkong et forcer le lien entre les décisions qu’on va prendre à Hongkong et les difficultés les pays ont rencontrés. Ca c’est sous forme de l’atelier de réflexion, de regrouper les organisations des paysannes, des fonctionnaires des ministères, la société civile, etc. Et aussi des émissions à travers les télévisions. Nous avons réalisé des montages sur quatre filières : le riz, le poulet, le coton et la tomate. Nous sommes en train de négocier avec les chaînes locales et internationales (française, canadienne, etc.) pour mettre ces montages autours des petits films pour montrer la situation actuelle agricole dans les pays. L’autre méthode est d’accompagner nôtres négociateurs pour les conseiller. Une stratégie, c’est de faire alliances avec les autres organisations.

Nous travaillons avec l’Oxfam Belgique à Hongkong, mais ce n’est pas pour défendre la même position. Parfois il y a des écarts entre nôtres positions, mais ça nous empêche pas de travailler sur la même initiative, effectivement, on travail ensemble.

T : Qu’est-ce que vous voyez sur le rôle de ROPPA dans les alliances avec les autres ONGs ?

F : On est plutôt neutre qui nous donne la possibilité de réunir les organisations qui ne sont pas ensemble. On a organisé les conférences pour les ONGs pour qu’on puisse parler les unes avec les autres malgré les différences. De plus, on donne la parole aux pays qui sont souvent les pays sous développés, et qui n’ont la chance de parler sur place. Nous avons un rôle de l’information sur la situation agricoles dans les pays de l’Afrique de l’ouest en matière du développement et l’économie.

T : Qu’est-ce que vous pensez sur le résultat de la Conférence, quelle est votre prévision ? Si vous avez échoué, qu’est-ce que vous voulez faire pour perfectionner les méthodes ?

F : Nous voulons qu’il n’y a pas d’accord. C’est-à-dire que les accords sont très possibles fondés sur les subventions. Si par contre, les subventions qui ont bloqué la négociation sur l’agriculture sont supprimées, nous sommes contents d’avoir les accords entre les pays. Mais, jusqu’ à maintenant, on a rien vu sur cet étape.

On a échoué à Seattle, à Cancun, si on échoue à Hongkong, les gens peuvent vraiment revenir à la maison. Il y a quelques choses qui ne marchent pas, il faut chercher les négociations plus justes ou bilatérales, dans quel échelle qu’on doit négocier quoi.

T : Qu’est-ce que vous pensez sur le rôle d’ONG dans le processus de négociations au sein de l’OMC ?

F : Premièrement, on peux apporter la voix, la parole des citoyens. Souvent, les négociateurs sont très éloignés par la population et sous pression des capitaux des multinationaux. Donc, notre rôle est d’apporter la voix des personnes qui ne peuvent pas aller à Hongkong mais qui sont affectées par les négociations. Deuxièmement, nous jouons un rôle de contre le pouvoir. Il y a des pouvoirs des négociateurs officiels, du sud et du nord. Les ONGs sont d’une sorte que contre les pouvoirs et assurent que chacun puisse gagner. Parce que les Etats-Unis sont très puissants, main ils ne peuvent décider n’importe de quoi. On fait attention sur ça. Si ils ont proposé des accords contre les pays du sud, les ONGs dénoncent ça. Par exemple, on a refusé le fonds de 7 millions de dollars des Etats-Unis pour aider les pays africains. Nous ne voulons pas les petits sous mais les règles justes.

Les négociations se dépassent dans plusieurs manières : il y a des négociations fermées, il y a la rue pour les manifestations. Nous allons organiser des manifestations et 3 milles personnes sont mobilisées.

T : Sur le rôle des ONG au sein de l’OMC, est-ce que vous pensez ROPPA est bien intégré dans le processus de négociation ?

F : En fait, c’est sur que nous seul est très faible. En pensant que par réunir toutes les organisations petites, nous pouvons finissons par former une force. C’est pourquoi on essaie d’établir les alliances avec les autres ONGs.

T : Comment pensez-vous que les relations entre l’ONG et l’OMC ?

F : Ils sont beaucoup plus détente. L’OMC est une organisation puissante et multinationale avec plus d’argent de travailler. On essaie de le changer dans le sens que les règles sont établies au fonction de la population de la planète. Nous sommes encore très faibles. Ce qui nous faisons est important, c’est que nous donnons le courage aux pays qui sont perdus dans le commerce international. Comme les ONGs sont derniers quelques pays du sud, ils ont le courage de dire NON au pays plus puissants.

T : Quelle est votre relation avec le bureau qui traite les affaires d’ONG au sein de l’OMC ? Pouvez-vous y entrer et s’exprimer facilement ?

F : Oui, nous avons un bon accès. Il a organisé les conférences presses, nous y avons rencontré Pascal Lamy. C’est tout grâce à ce bureau. Nous acceptons aussi les positions des ONGs. Le beaux joue un rôle d’organiser les événements pendant les conférences à Genève. Il y a des grandes réunions officielles des ambassadeurs. Bref, le bureau nous donne la chance d’accéder à la presse, de rencontrer les négociateurs là. C’est un bureau très ouvert et nous donne pas les commandements.

T : Quel rôle vont les ONGs jouer dans le processus des négociations à long termes ?

F : Les ONGs doivent poursuivre leurs rôle de contre le pouvoir, se forcer. Surtout, les ONGs cherchent à améliorer leurs positions. Il y a des ONGs, dont les positions elles déposent, ne concernent pas les intérêts des gens elles représentent.

T : Qu’est-ce que vous pensez sur la notion «diplomatie non gouvernementale »  ?

F : Il y a beaucoup de gens qui pensent que les ONGs sont suive une route diplomatique et politique. Pour une diplomate, il y a des façons de comportements, il y a des règles de suivre. Mais, les ONGs ne fonctionnent pas comme ça. Pour nous, nous faisons jamais la diplomatie. Ce concept, de mon point de vue, est que si les ONGs veulent avoir des places dans les négociations, elles doivent faire la diplomatie. Diplomatie est quelque chose secrète, fermée aux autres acteurs même les acteurs publics. Pour nous, c’est représenter les paysans le plus vaste possible pour apporter leurs opinions sur la table de négociation. Nous ne devons pas suivre cette voie.

 

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