11 mai
Ecosse : Le petit frère veut s’émanciper

in New Statesman*, Courrier International, n°860, 26 avril - 2 mai 2007

Liés à l’Angleterre depuis trois siècles, les Ecossais ne se contentent pas de l’autonomie actuelle. Leur prog...[lire la suite]


19 avril
(GIF) Grèce : Athènes réinvente l’espace balkanique

in Jutarnji List (extraits), Courrier International, n°859, 19 avril 2007.

En mal de partenaires stratégiques européens, la Grèce se tourne vers ses voisins avec l’ambition de devenir l...[lire la suite]


15 mars
(GIF) Irlande du Nord : Petit à petit, l’économie réunifie l’île

in The Guardian*, Courrier International, n°854, 15 mars 2007.

Après les élections du 7 mars, un gouvernement nord-irlandais devrait être formé, le 26, par les unionistes et les national...[lire la suite]


EN ARCHIVES

La vocation de l’Institut

La recomposition géopolitique qui a suivi la chute du mur de Berlin, le niveau de complexité atteint par les sociétés, les interdépendances liées à la globalisation ont changé radicalement, depuis une quinzaine d’années, la donne du " vivre ensemble " dans le monde. Face à cette nouvelle configuration et à la multiplication des crises qu’elle a engendrées, ni le système des Nations Unies, ni les administrations nationales, attachées au modèle multi-centenaire de l’Etat-nation , n’ont su vraiment opérer les mutations nécessaires.

Qu’ils soient dirigeants politiques, responsables administratifs ou leaders de la société civile, de nombreux acteurs de la vie publique sont aujourd’hui à la recherche de nouvelles règles du jeu politique. Ils en appellent à une réforme profonde de la gouvernance. L’Institut pour un nouveau débat sur la gouvernance entend nourrir leurs réflexions, permettre un échange approfondi sur la gouvernance et contribuer au renforcement et au croisement des écoles de pensée mobilisées sur ces questions. L’un des enjeux principaux de cette mise en débat est de faire émerger, de confronter, de fédérer des discours nouveaux sur la gouvernance , qui sortent de la vision monolithique et occidentalo-centrée de la "bonne gouvernance", et soient source de propositions renouvelées concernant la régulation des sociétés .

Relier, ouvrir, mettre en débat

. Premier objectif de l’Institut : Jouer un rôle d’interface entre la réflexion universitaire et les pratiques des professionnels (leaders de la société civile, responsables politiques, fonctionnaires de l’Etat, des collectivités locales ou des organisation internationales etc.), afin que réflexion et action s’enrichissent mutuellement. L’IRG se définit avant tout comme un centre de ressources, de débat et de diffusion d’idées. Il vise à rassembler les analyses de chercheurs et d’acteurs de terrain afin de les faire dialoguer et de stimuler la circulation des idées entre des milieux aux logiques souvent différentes. L’Institut considère ainsi l’université comme un lieu prioritaire de réflexion et d’élaboration de stratégies de changement, dont les analyses doivent être utiles à ceux qui agissent. C’est pourquoi il multiplie aujourd’hui les partenariats universitaires. Par son enracinement dans l’expérience de la Fondation Charles Léopold Mayer, qui en a suscité la création, l’équipe de l’Institut est en lien par ailleurs avec un grand nombre d’organisations de la société civile et de réseaux de professionnels nationaux et internationaux. Ce double ancrage est un atout permettant de faire interagir les milieux universitaires et non-universitaires.

. Deuxième objectif :Donner à voir la diversité culturelle et intellectuelle des réflexions sur la gouvernance. Face à des problèmes de gouvernance souvent communs (survie, pouvoir, organisation des échanges, gestion des biens communs, etc.) cette diversité se situe bien souvent dans la manière même dont sont formulés, d’un continent ou d’un milieu socioprofessionnel à l’autre, les enjeux de la gouvernance. Contrairement à la démarche bien connue du « think tank », qui se concentre généralement sur un seul courant de pensée, l’espace IRG est ouvert à des écoles de pensée très diverses, et cherche à animer le débat entre elles.

Le cadre conceptuel de la gouvernance

« Modes d’organisation et de régulation du « vivre ensemble » des sociétés, du niveau local au niveau mondial, et production de règles du jeu communes » La définition du champ thématique de la notion de gouvernance a été abordée au sein de l’Institut de la manière la plus ouverte possible.

En collaboration avec dix chercheurs, de tous les continents, l’IRG a cherché à définir les grands enjeux que révèle aujourd’hui le concept. Plusieurs axes, applicables à toutes les échelles de gouvernance, du local au mondial, orientent aujourd’hui les réflexions et le travaux de l’Institut. Les problématiques abordées sont notamment celles des modes de gestion et de régulation collectives, de la légitimité et de la responsabilité des acteurs et des institutions, de la participation au pouvoir, de l’articulation des échelles des gouvernance, et de manière plus transversale de l’analyse de la diversité des discours sur la gouvernance

La Fondation Charles Léopold Mayer a elle-même pu accumuler, au cours de dix ans de travail avec des partenaires de milieux socioprofessionnels et géographiques très différents, une série de réflexions et de propositions collectives sur la notion de gouvernance. Pour elle, c’est l’objet même de la gouvernance qu’il faut commencer par repenser, objet qui ne se limite pas au fonctionnement de chaque institution prise isolément ou à la redéfinition de ses compétences particulières. Car la gouvernance n’est pas affaire de réorganisation d’un compartimentage ; elle est affaire, au contraire, d’interaction entre les échelles, les domaines, les acteurs. Les règles permettant d’organiser le « vivre ensemble » ne peuvent émaner de la seule décision de chaque institution, aussi puissante soit-elle, et ne peuvent être soumises au seul principe de la légalité. Elles seront d’autant plus légitimes, que loin d’être imposée « d’en haut », elles résulteront d’un processus d’élaboration collective, guidé par la recherche de réponses aux défis communs, conformément à des valeurs explicitées et partagées. La Fondation cherche aujourd’hui à mettre en débat ses positions sur la gouvernance au sein de l’Institut. Elle espère dans le même temps que nombreuses seront les institutions qui entreprendront la même démarche de confrontation de leurs positions auprès de l’IRG.

Les activités de l’institut

> Recherche, veille et accumulation documentaire

Depuis 2004, l’Institut collabore avec différents partenaires (centres de recherches, chercheurs individuels, ateliers d’étudiants de Master, associations etc.), à la rédaction de textes d’analyses, d’études de cas, de notes de lecture qui alimentent régulièrement son centre de ressources. L’IRG privilégie les projets de recherche croisée, faisant interagir des pôles de recherches ou des Ateliers d’étudiants situés dans des pays différents. Une attention particulière a été portée à la mise en place d’ateliers d’étudiants au niveau international, réalisant au cours d’un semestre un rapport d’analyse commandé par l’Institut. Cette démarche permet à la fois d’apporter un regard nouveau sur ces thématiques et d’intégrer dans les cursus universitaires cette réflexion sur les enjeux de la gouvernance. Sciences-Po, Columbia University, L’Institut d’Urbanisme de Créteil, l’université de Montréal sont ainsi les premiers partenaires universitaires avec lesquels se sont montés, avec succès, ce système d’Atelier International.

L’IRG développe également une activité de veille documentaire, visant à mettre en avant la diversité des écrits et d’analyses existants dans le domaine. L’Institut a ainsi pour rôle à la fois de présenter les analyses et les travaux de ses partenaires afin de les faire connaître, mais aussi de relier les réflexions à des textes extérieurs, pertinents sur chacune des thématiques abordées.

Espace Actualité : L’Institut considère comme une fonction essentielle la mise en lien entre ses documents de réflexion et d’expériences et l’analyse de l’actualité. C’est pourquoi il met en place un Espace Actualité, associant des articles récemment publiés à des analyses présentées sur le site. Dans cette optique de mise en perspective de l’actualité, l’Institut publiera également à partir de 2007 ses premiers Annales de la gouvernance.

> Diffusion et mise en débat des idées : . Site-ressources internet, publications et rencontres

Les ressources documentaires de l’Institut sont avant tout présentés au sein d’un site-ressources en accès libre sur Internet (à partir de juin 2006). Ce site est structuré à partir des axes de réflexions définis plus haut, et présente au public des dossiers thématiques ou des articles individuels directement téléchargeables.

En second lieu, l’IRG lance un programme interculturel de publication d’ouvrages et de fascicules thématiques afin de mettre en valeur, soit une étude spécifique, soit un ensemble de dossiers présentés sur son site. Ces publications s’efforceront de mettre en perspective des positions et des approches diverses des problématiques abordées dans l’Institut.

L’Institut soutient aussi ponctuellement la traduction d’ouvrages étrangers. De manière plus générale, les liens de l’IRG avec des réseaux d’éditeurs dans le monde, lui permettront de réaliser et de diffuser ses publications en plusieurs langues.

> Mise en débat : Annuaire et rencontres

La nécessité de circulation des idées et de mise en débat passe en premier lieu par l’identification des acteurs et des penseurs qui cohabitent sur chacune des thématiques abordées par l’Institut. L’IRG développe ainsi une activité de prospection des lieux de réflexions et des personnes ressources, au travers notamment d’un annuaire mis en ligne sur le site.

L’Institut entend également organiser la mise en débat plus directe de ces différents penseurs et acteurs, en coordonnant ou en soutenant des rencontres internationales (Offre de documents, de contacts, de méthodes etc.). Les premières rencontres de l’IRG seront ainsi organisées en principe au cours de l’année 2006 avec la Ford Foundation et l’Alliance pour la Refondation de la Gouvernance en Afrique.

La vocation de l’Institut

La recomposition géopolitique qui a suivi la chute du mur de Berlin, le niveau de complexité atteint par les sociétés, les interdépendances liées à la globalisation ont changé radicalement, depuis une quinzaine d’années, la donne du " vivre ensemble " dans le monde. Face à cette nouvelle configuration et à la multiplication des crises qu’elle a engendrées, ni le système des Nations Unies, ni les administrations nationales, attachées au modèle multi-centenaire de l’Etat-nation , n’ont su vraiment opérer les mutations nécessaires.

Qu’ils soient dirigeants politiques, responsables administratifs ou leaders de la société civile, de nombreux acteurs de la vie publique sont aujourd’hui à la recherche de nouvelles règles du jeu politique. Ils en appellent à une réforme profonde de la gouvernance. L’Institut pour un nouveau débat sur la gouvernance entend nourrir leurs réflexions, permettre un échange approfondi sur la gouvernance et contribuer au renforcement et au croisement des écoles de pensée mobilisées sur ces questions. L’un des enjeux principaux de cette mise en débat est de faire émerger, de confronter, de fédérer des discours nouveaux sur la gouvernance , qui sortent de la vision monolithique et occidentalo-centrée de la "bonne gouvernance", et soient source de propositions renouvelées concernant la régulation des sociétés .



Le cadre conceptuel de la gouvernance

« Modes d’organisation et de régulation du « vivre ensemble » des sociétés, du niveau local au niveau mondial, et production de règles du jeu communes » La définition du champ thématique de la notion de gouvernance a été abordée au sein de l’Institut de la manière la plus ouverte possible.

En collaboration avec dix chercheurs, de tous les continents, l’IRG a cherché à définir les grands enjeux que révèle aujourd’hui le concept. Plusieurs axes, applicables à toutes les échelles de gouvernance, du local au mondial, orientent aujourd’hui les réflexions et le travaux de l’Institut. Les problématiques abordées sont notamment celles des modes de gestion et de régulation collectives, de la légitimité et de la responsabilité des acteurs et des institutions, de la participation au pouvoir, de l’articulation des échelles des gouvernance, et de manière plus transversale de l’analyse de la diversité des discours sur la gouvernance

La Fondation Charles Léopold Mayer a elle-même pu accumuler, au cours de dix ans de travail avec des partenaires de milieux socioprofessionnels et géographiques très différents, une série de réflexions et de propositions collectives sur la notion de gouvernance. Pour elle, c’est l’objet même de la gouvernance qu’il faut commencer par repenser, objet qui ne se limite pas au fonctionnement de chaque institution prise isolément ou à la redéfinition de ses compétences particulières. Car la gouvernance n’est pas affaire de réorganisation d’un compartimentage ; elle est affaire, au contraire, d’interaction entre les échelles, les domaines, les acteurs. Les règles permettant d’organiser le « vivre ensemble » ne peuvent émaner de la seule décision de chaque institution, aussi puissante soit-elle, et ne peuvent être soumises au seul principe de la légalité. Elles seront d’autant plus légitimes, que loin d’être imposée « d’en haut », elles résulteront d’un processus d’élaboration collective, guidé par la recherche de réponses aux défis communs, conformément à des valeurs explicitées et partagées. La Fondation cherche aujourd’hui à mettre en débat ses positions sur la gouvernance au sein de l’Institut. Elle espère dans le même temps que nombreuses seront les institutions qui entreprendront la même démarche de confrontation de leurs positions auprès de l’IRG.




Relier, ouvrir, mettre en débat

Premier objectif de l’Institut : Jouer un rôle d’interface entre la réflexion universitaire et les pratiques des professionnels (leaders de la société civile, responsables politiques, fonctionnaires de l’Etat, des collectivités locales ou des organisation internationales etc.), afin que réflexion et action s’enrichissent mutuellement. L’IRG se définit avant tout comme un centre de ressources, de débat et de diffusion d’idées. Il vise à rassembler les analyses de chercheurs et d’acteurs de terrain afin de les faire dialoguer et de stimuler la circulation des idées entre des milieux aux logiques souvent différentes. L’Institut considère ainsi l’université comme un lieu prioritaire de réflexion et d’élaboration de stratégies de changement, dont les analyses doivent être utiles à ceux qui agissent. C’est pourquoi il multiplie aujourd’hui les partenariats universitaires. Par son enracinement dans l’expérience de la Fondation Charles Léopold Mayer, qui en a suscité la création, l’équipe de l’Institut est en lien par ailleurs avec un grand nombre d’organisations de la société civile et de réseaux de professionnels nationaux et internationaux. Ce double ancrage est un atout permettant de faire interagir les milieux universitaires et non-universitaires.

Deuxième objectif :Donner à voir la diversité culturelle et intellectuelle des réflexions sur la gouvernance. Face à des problèmes de gouvernance souvent communs (survie, pouvoir, organisation des échanges, gestion des biens communs, etc.) cette diversité se situe bien souvent dans la manière même dont sont formulés, d’un continent ou d’un milieu socioprofessionnel à l’autre, les enjeux de la gouvernance. Contrairement à la démarche bien connue du « think tank », qui se concentre généralement sur un seul courant de pensée, l’espace IRG est ouvert à des écoles de pensée très diverses, et cherche à animer le débat entre elles.




Les activités de l’institut

Recherche, veille et accumulation documentaire

Depuis 2004, l’Institut collabore avec différents partenaires (centres de recherches, chercheurs individuels, ateliers d’étudiants de Master, associations etc.), à la rédaction de textes d’analyses, d’études de cas, de notes de lecture qui alimentent régulièrement son centre de ressources. L’IRG privilégie les projets de recherche croisée, faisant interagir des pôles de recherches ou des Ateliers d’étudiants situés dans des pays différents. Une attention particulière a été portée à la mise en place d’ateliers d’étudiants au niveau international, réalisant au cours d’un semestre un rapport d’analyse commandé par l’Institut. Cette démarche permet à la fois d’apporter un regard nouveau sur ces thématiques et d’intégrer dans les cursus universitaires cette réflexion sur les enjeux de la gouvernance. Sciences-Po, Columbia University, L’Institut d’Urbanisme de Créteil, l’université de Montréal sont ainsi les premiers partenaires universitaires avec lesquels se sont montés, avec succès, ce système d’Atelier International.

L’IRG développe également une activité de veille documentaire, visant à mettre en avant la diversité des écrits et d’analyses existants dans le domaine. L’Institut a ainsi pour rôle à la fois de présenter les analyses et les travaux de ses partenaires afin de les faire connaître, mais aussi de relier les réflexions à des textes extérieurs, pertinents sur chacune des thématiques abordées.

Espace Actualité : L’Institut considère comme une fonction essentielle la mise en lien entre ses documents de réflexion et d’expériences et l’analyse de l’actualité. C’est pourquoi il met en place un Espace Actualité, associant des articles récemment publiés à des analyses présentées sur le site. Dans cette optique de mise en perspective de l’actualité, l’Institut publiera également à partir de 2007 ses premiers Annales de la gouvernance.

Diffusion et mise en débat des idées : . Site-ressources internet, publications et rencontres

Les ressources documentaires de l’Institut sont avant tout présentés au sein d’un site-ressources en accès libre sur Internet (à partir de juin 2006). Ce site est structuré à partir des axes de réflexions définis plus haut, et présente au public des dossiers thématiques ou des articles individuels directement téléchargeables.

En second lieu, l’IRG lance un programme interculturel de publication d’ouvrages et de fascicules thématiques afin de mettre en valeur, soit une étude spécifique, soit un ensemble de dossiers présentés sur son site. Ces publications s’efforceront de mettre en perspective des positions et des approches diverses des problématiques abordées dans l’Institut.

L’Institut soutient aussi ponctuellement la traduction d’ouvrages étrangers. De manière plus générale, les liens de l’IRG avec des réseaux d’éditeurs dans le monde, lui permettront de réaliser et de diffuser ses publications en plusieurs langues.

Mise en débat : Annuaire et rencontres

La nécessité de circulation des idées et de mise en débat passe en premier lieu par l’identification des acteurs et des penseurs qui cohabitent sur chacune des thématiques abordées par l’Institut. L’IRG développe ainsi une activité de prospection des lieux de réflexions et des personnes ressources, au travers notamment d’un annuaire mis en ligne sur le site.

L’Institut entend également organiser la mise en débat plus directe de ces différents penseurs et acteurs, en coordonnant ou en soutenant des rencontres internationales (Offre de documents, de contacts, de méthodes etc.). Les premières rencontres de l’IRG seront ainsi organisées en principe au cours de l’année 2006 avec la Ford Foundation et l’Alliance pour la Refondation de la Gouvernance en Afrique.




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